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Livres : Resident Evil : La cité des morts / Aux portes de l’enfer

Par Romain le 2 avril 2015 | Aucun commentaire
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Resident Evil : La cité des morts

Chris Redfield, membre du commando d’intervention S.T.A.R.S. a disparu. Bien décidée à découvrir ce qui lui est arrivé, sa soeur, Claire, se lance à sa recherche. Sa route va croiser celle de Leon Kennedy, un jeune flic nouvellement affecté à Raccoon City. Mais suite à une tentative désastreuse d’Umbrella pour récupérer un dangereux agent mutagène, la ville est devenue une nécropole. La population tout entière n’est composée que de morts-vivants. Et ils sont tous… affamés.

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Milady Gaming continue l’édition des romans de Resident Evil. Après 2 premiers tomes en demi teinte, voir franchement mauvais pour le deuxième,voici venu le temps de La cité des morts.

La cité des morts reprend la trame de Resident Evil 2. Sorti initialement sur Psone (avant de connaître des rééditions notamment sur Nintendo 64, Dreamcast et Game Cube), il nous permettait de prendre en main Leon S Kennedy, jeune policier qui prenait alors son poste à Raccoon City ou Claire Redfield, soeur de Chris Redfield, apparu dans le premier épisode. Cette dernière partant à la recherche de son frère. Du manoir Spencer, cadre du premier épisode, on se retrouvait plongé dans la ville de Raccoon City laissée à l’abandon des zombies et des corbeaux. Du jeu, on appréciait cette diversité dans les situations et les décors, des scènes fortes, comme l’apparition du licker dans le commissariat. Le mélange 2D (pour les décors) et 3D (pour les personnages) fonctionnait parfaitement et le graphisme était affiné par rapport au premier épisode.

Dans la critique du premier livre de la série Resident Evil, reprenant la trame du premier jeu, j’avais critiqué la façon d’écrire de l’auteure, prenant d’avantage la forme d’une solution pas à pas qu’une intrigue développée de façon plus intéressante. On suivait les personnages qui devait retrouver la clé correspondant à la bonne porte et ainsi de suite. Il y a plus immersif pour découvrir un univers par la lecture.

Dès lors, je n’attendais pas grand chose de la part de La cité des morts. Ce niveau d’attente proche du néant a rendu la lecture surprenante. D’abord, le travail de l’auteure s’est affinée et elle a réussi à sortir du carcan du jeu. Certes la trame générale est la même, mais elle a su apporter sa vision des choses. Ainsi, on découvre que l’ordre d’apparition des personnages n’est pas le même, tout comme leur sort. Cette perte de repères est importante pour redécouvrir une oeuvre comme Resident Evil 2, dont il faut bien reconnaître que le scénario n’était pas le point fort du jeu.

Si le roman est une excellente surprise, il est inégal sur la durée. Les deux tiers du livre valent le coup, mais perdent pied quand on entre dans la dernière partie. Tout devient plus lent, moins clair quand aux descriptions présentées, on perd peu à peu le fil. Ce qui est franchement dommage quand on compare avec les deux précédents livres.

Resident Evil : La cité des morts est un pendant intéressant en livre de l’oeuvre originale. Certes, elle ne la remplacera pas en terme de qualité mais reprend les élements de façon suffisamment intelligente pour surprendre même le joueur aguerri. C’est au final la meilleure porte d’entrée dans la mythologie Resident Evil pour une personne qui ne connaît pas l’univers. Cela ne l’empêche toutefois d’avoir des griefs importants qui n’en font au final pas un livre d’un grand niveau d’exigence.

Fiche technique : Titre : Resident Evil : La cité des morts Auteur : S.D. Perry Date de parution : 05/12/2014 Prix : 8,20 € Nombre de pages : 312 Type : poche

Resident Evil : Aux portes de l’enfer

 La société Umbrella, entièrement responsable de la propagation du « syndrome de Racoon » et de la mort de 7 200 victimes de la maladie, s’en tire encore sans dommages. Faisant porter le chapeau à Brian Irons, chef de la police locale, et plusieurs membres des S.T.A.R.S. Seuls face à Umbrella, ces derniers ne comptent pourtant pas en rester là. D’autant qu’un nouveau laboratoire doit poursuivre les recherches en Utah. Une mission qui va les mener droit jusqu’aux portes de l’enfer !

1501-resident4_orgS. D. Perry, auteure attitrée des novelisations de Resident Evil a plutôt bien redressée la barre avec le troisième tome de la série. J’avais un apriori positif en commançant Aux portes de l’enfer. L’intrigue se passe après Resident Evil 2, où Claire Redfield et Leon S Kennedy (attention spoilers) se sont sortis sain et sauf du traquenard de Raccoon City. Leur volonté est d’aller secouer le cocotier d’Umbrella, société à l’origine de toutes les saloperies qui leur sont arrivées depuis 6 mois. Le siège étant en Europe et plus précisément en Autriche, ils décident de prendre l’avion en direction du vieux continent en compagnie de personnages comme Rebecca (croisé dans RE 1) ou encore David et John (croisé dans l’esprit de l’auteure et dans le tome La Crique de Caliban). Mais comme tout ne se passe pas comme prévu, ils décident d’aller en plein coeur de l’Utah, pour faire sa fête à un laboratoire caché d’Umbrella.

Autant être clair tout de suite, Aux portes de l’enfer est certainement le livre le plus mauvais de la série des Resident Evil. Il ne passe pas grand chose tout au long du livre, ou dit différemment, le développement du livre aurait pu tenir largement sur 50 pages. Au delà de ce manque d’intrigue criant, il n’y a aucun zombie qui ne fait son apparition. En soit, ce n’est pas bien grave, mais quand on s’appelle Resident Evil, ça fait parti des impondérables que l’on doit pouvoir découvrir au fil de la lecture. En échange, nos héros feront face à des ptérodactyles (prénommés “Dac”), des scorpions (connus sous le doux sobriquet de “Scorps”) ou encore de chamoix transgéniques, lançant des balles de poison. Je n’en demandais pas tant pour rigoler, mais je suis vraiment allé de surprise en surprise tout au long de la lecture. Le grand méchant du livre est pathétique et inintéressant au possible, rendant encore plus fadasse l’intrigue.

Je pensais franchement que la Crique de Caiban (deuxième livre de la série) était un accident de parcours, tant on avait du mal à rentrer dans l’intrigue. Mais voilà, l’auteure semble avoir du mal à proposer des épisodes hors série qui tiennent la route. Le but est de remplir les vides “offerts” par les scénarii des jeux, mais quand on constate les dégats, on peut logiquement penser qu’il n’y avait pas grande utilité à y réfléchir. Je me demande encore sincèrement comment Capcom a pu laisser passer cela, sachant qu’il n’y a très peu d’éléments qui ont un lien avec la franchise. Les personnages principaux sont bien présents, mais l’intrigue est totalement hors-sujet et franchement mauvaise quand on fait face aux situations plus risibles que dramatiques.

Pour terminer, la relecture semble encore faire défaut. Si ma critique de Fable m’a permis de discuter de façon constructive avec sa traductrice, je suis assez décontenancé de voir certaines phrases laissées en l’état (pourtant Foxmonsieur vous dira à raison que je suis mauvais en relecture). Deux exemples pour illustrer cet état de fait :

P.64 : Il est permis dépenser que Planète sera prêt bien plus tôt que prévu p.191 : ça allait à rencontre du système de croyance qui l’avait mené à embrasser une carrière de flic

Ou il fallait bien sûr lire :

P.64 : Il est permis de penser que Planète sera prêt bien plus tôt que prévu p.191 : ça allait à l’encontre du système de croyance qui l’avait mené à embrasser une carrière de flic

J’imagine que le livre ne devait pas être très intéressant à relire au moins deux fois, mais de là à laisser ce genre de fautes grossières, c’est un peu fort de café. De plus, une certaine faute de goût fait son apparition tout au long de l’intrigue avec des termes colorés. Ce doit être la première fois que je lis les termes “mezzavoce” (p.221) et “roubignoles” dans le même livre.

En conclusion, je ne vous conseille vraiment pas d’acheter ce livre, qui m’a laissé incrédule jusqu’à la fin, me demandant encore pourquoi j’avais choisi de le commencer. Quoi de mieux qu’une phrase prononcé par le mauvais bougre de l’histoire pour résumé ce que j’ai pu en penser : “Comment la situation avait-elle pu virer à la catastrophe en si peu de temps? ”

PS : Il est assez marrant de lire qu’Umbrella est en partie financé par des japonais du nom de Mikami et Kamiya (p.280). Le nom de Mikami est forcément lié à celui de Resident Evil, puisqu’il en est à l’origine, tandis que Hideki Kamiya a travaillé sur le game design du premier épisode (notamment sur le placement des caméras fixes).

Fiche technique : Titre : Resident Evil : Aux portes de l’enfer Auteur : S.D. Perry Date de parution : 23/01/2015 Prix : 8,20 € Nombre de pages : 288 Type : poche

Crédits photo: Amir Kuckovic via photopin cc

Romain

Chasseur de perles en Bretagne depuis 1986, Romain aime les papillons, la bicyclette, et se perdre dans ses pensées. Calme et serein comme un moine bouddhiste sous MDMA, il scrute l'horizon en quête de sujets de fond, sa 3DS à la main.

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